SYNAGOGUE ET CIMETIERE Remuh (Noah CESSOU GUILLOU)


La visite de la synagogue ainsi que du cimetière juif m’a beaucoup marqué, elles apparaissent comme des témoins du passé et de tolérance.
Dans un premier temps j’ai été marqué par le respect dont témoigne les visiteurs à l’entrée de la synagogue. Tous les hommes se couvrent la tête en signe de respect, à l’entrée de la synagogue nous avons fait face à un silence particulièrement impressionnant illustrant le respect immense dont témoigne les visiteurs de la synagogue. Une fois arrivé dans la pièce principale on y découvre une ambiance particulière, la pièce est assez lumineuse et haute de plafond pourtant on y a l’impression d’être dans un espace plutôt étroit.


Le respect dont témoigne les visiteurs envers la synagogue est particulièrement impressionnant. J’ai également été marqué par le fait que le responsable de la synagogue ne soit pas de confession juive pourtant il tient à continuer de faire vivre là le travail de sa famille qui tenait avant lui la synagogue. Tout cela illustre parfaitement la tolérance selon moi.


Ensuite, la visite du cimetière m’a également marqué. J’étais surpris de voir un espace verdoyant, ou les tombes étaient proche les unes des autres. Encore une fois les visiteurs se montraient très respectueux. D’ailleurs la visite a également été instructive et nous a permis de découvrir plus de traditions de la religion. Par exemple, on y a appris que les tombes étaient peu à peu recouvertes de terre ce qui donne avec le temps du relief aux cimetières juifs.



Le quartier Podgorze (Andrei)
Au XXe siècle, lorsque la vieille ville de Cracovie commença à étouffer dans ses anciennes frontières, les autorités de la ville prirent la décision de les élargir. C’est ainsi qu’à partir de 1915, après de longues et difficiles négociations, que Podgorze fut transformé en quartier de Cracovie.
Le quartier de Podgorze (n°4 sur la carte) se trouve au sud de Kazimierz (2) et de la Vieille Ville de Cracovie (1) derrière le fleuve Wisla (Vistule en français).

Le 3 mars 1941, le quartier Podgorze connaît un tournant tragique. Le régime nazi l’utilise pour en faire l’authentique ghetto juif de Cracovie afin d’y placer les Juifs du centre-ville pendant la Seconde Guerre mondiale.
Pendant les années d'occupation, Podgorze est devenu un lieu où se côtoyaient les personnes privées de leurs droits et les maladies. Les travailleurs qui voyageaient en tramway et qui traversaient le ghetto en étaient les plus grands témoins.

Différents lieux emblématiques :
La place Bohaterów :
La place Bohaterów, la place principale du ghetto où l’on sélectionnait les Juifs avant de les déporter au camp de concentration. Sur cette place, vous découvrirez le monument aux chaises (place des Héros du ghetto), un hommage de Roman Polanski visant à rappeler que les Juifs ont dû abandonner leurs maisons et leurs effets personnels.
Chaque année, le dimanche suivant le 14 mars (date du dégagement du ghetto), un défilé commémoratif en l'honneur des victimes part de la place des héros du ghetto jusqu'au monument de l'Holocauste sur le site de l'ancien camp de Płaszów.


La Pharmacie de l'Aigle :
Sur cette même place se trouve la Pharmacie de l'Aigle - Apteka pod Orłem - gérée par un Polonais, Tadeusz Pankiewicz.
Pendant l’occupation, Pankiewicz, avec la Pharmacie de l'Aigle, est l'un des quatre pharmaciens non-juifs installés dans le quartier. Naturellement, les nazis proposent à ce catholique de déménager son commerce dans un quartier différent. Cependant, contrairement à ses 3 collègues, il refuse.
On lui délivre une autorisation spéciale pour travailler dans le ghetto. Il a ainsi pu fournir aux habitants des médicaments et divers produits pharmaceutiques qui n'étaient pas seulement utilisés pour des raisons de santé, mais aussi pour les aider à tromper la Gestapo ; par exemple, de nombreux résidents utilisaient des teintures capillaires pour masquer leur identité, ou même des tranquillisants pour garder les enfants silencieux pendant les raids. La pharmacie du ghetto elle-même était souvent utilisée comme abri pour les Juifs qui échappaient à la déportation vers les camps.

Les vestiges des murs :
Les vestiges du mur s’étendent sur 12m de long et 3m de haut, et sont situés entre le 25, rue Lwowska et le 62, rue Limanowskiego.
Le ghetto de Cracovie couvrait une superficie de 20 hectares et comprenait environ 320 bâtiments qui devaient accueillir environ 17 000 Juifs. Évidemment, toute la zone du ghetto était surpeuplée et un appartement était souvent partagé par 4 ou 5 familles, ce qui signifie qu'il y avait environ 20 personnes qui vivaient ensemble dans un petit espace.
Le ghetto changeait de taille avec le temps - en 1942 eurent lieu la 1ère grosse déportation et les frontières changeaient. En octobre 1942 on divisait le ghetto en deux - A pour les valides et B pour les malades, chômeurs et personnes âgées.


Visite de l'usine Schindler





“Nous sommes allés le mardi 16 avril 2024 à l’Usine Schindler après avoir été sur les lieux des ghettos juifs de Cracovie. Durant la visite de l’Usine de Schindler, notre guide a été très instructive. J’ai alors pu apprendre de nouvelles choses, notamment en rapport avec la Pologne et la ville de Cracovie durant l’occupation allemande. J’ai également beaucoup aimé le fait qu’il y a une reproduction d’un tramway de cette époque, les murs du ghetto mais surtout la salle qui reproduisait le camp de travail. De plus, il y avait un nombre considérable de photos et de témoignages: on pouvait alors facilement se projeter dans cette période.
Mais ce que j’ai préféré dans cette visite, ca a été la courte partie sur Oskar Schindler, notamment le lieu de son bureau. J’avais regardé le film de Spielberg et j’avais été touché par son action gracieuse envers les ouvriers juifs qu’il a sauvé avec son usine. De plus, dans cette salle, il restait des objets qui ont été conçu dans l’usine pendant la Seconde Guerre mondiale. En conclusion, j’ai beaucoup apprécié la visite et je la recommande à toutes personnes aimant l’histoire et qui cherchent à en savoir plus sur la période de la Seconde Guerre mondiale.” Aemilia










Article Auschwitz (Margaux, Ethan, Gabin, Camille, Pierre-Louis, Mathias, Léo, Sidonie, Romane, Rose, Valentin, Théo )
Le site du camp d’Auschwitz, achevé en avril 1940, faisant partie du complexe d’Auschwitz-Birkenau, a été la plus grande machine-à-tuer que l’histoire ait jamais connu. Environ 1 million de Juifs, 70 000 Polonais, 25 000 Sinti et Roms (Tsiganes) et près de 15 000 prisonniers de guerre originaires d'URSS ou d’ailleurs ont été assassinés à Auschwitz-Birkenau. Le complexe, dirigé par Rudolf Höss, s’étend sur plus de 191 hectares, et comprend de nombreuses installations et vestiges qui témoignent de l’Enfer sur Terre qu’a été l’Holocauste : des baraquements au vestige de la dernière chambre à gaz au Zyklon B, en passant par les fours crématoires et les miradors ou barbelés... Tout nous rappelle ici la violence et la barbarie du régime nazi, et nous incite à réfléchir sur la notion de crime contre l’humanité. Les reconstitutions du site et les restaurations nous immerge dans cette atmosphère pesante.

De même, les nombreuses expositions sont très bien mises en scène, y voit par exemple des enregistrements de discours nazis acclamés par la foule, mais par-dessus tous les amoncellements d’objets volés par les nazis (valises, chaussures, lunettes, casseroles...)


De plus l’exposition sur les enfants exterminés a été particulièrement marquante. Deux séquences qui nous ont particulièrement touchés et nous ont fait réaliser les horreurs que peuvent commettre les hommes, aveuglés par la haine de l’autre. Également, les photos prises par les SS des détenus, les vêtements uniformisés, les crânes rasés, ainsi que les installations à l’allure industrielles (comme les crématoires) nous ont laissés sans voix, devant l’organisation d’une telle industrie de la mort ; de laquelle on est même parvenu à tirer profit avec le travail forcé de ceux qui n’étaient plus que des numéros.


Autre moment choquant : la visite du bloc 11, dit le “bloc de la mort” ou encore “prison dans la prison”, zone de torture privilégiée où les détenus étaient interrogés sans relâche, et pouvaient être enfermés dans des geôles d’un mètre carré, et ceux jusqu’à 5 détenus en même temps. Beaucoup n’y ont pas survécus, et laissaient parfois des graffitis dissimulés sur les murs. Dernière séquence émotion : le comportement effroyable du médecin qui faisait de nombreuses expériences sur les enfants afin de créer artificiellement une race aryenne dominatrice, témoigne de l’absence de limites dans l’escalade de la violence qui a eu lieu dans ce camp.


Pour conclure cette réflexion, nous avons été fortement marqués par cette visite, voir ces visages, ces témoignages, ces bâtiments qui nous montrent ce que l’Homme a pu faire de pire dans l’humanité. Nous devons nous souvenir, transmettre les valeurs de paix, de tolérance, d’ouverture au monde. Cette journée à Auschwitz-Birkenau nous en tirons beaucoup d’enseignement, nous sommes des éclaireurs de la vision humaniste que nous comptons partagés avec tous.
Article Auschwitz : Line-ëlle et Lucie
Nous sommes allés au musée/mémoriel d’Auschwitz le lundi 15 avril 2024. La visite s’est déroulée sur la matinée et nous avions créé 2 groupes avec 1 guide pour chaque groupe. Ils ont su nous éclairer sur chaque détail du camp et les conditions de vies des personnes ayant vécus dans ce camp. Les guides ont essayé de nous retranscrire des émotions pour nous faire prendre conscience de la gravité des faits du passée. Nous avons pu visiter différentes baraques représentant chacune un thème, de plus les différentes était composer de photos ou de témoignages afin d’illustrer au mieux ces évènements tragiques. De notre point de vue, les salles qui nous le plus marqué sont :
-la salle des enfants remplie de souvenirs, d’images a de nombreuses fois glacé le sang. En effet, celle-ci montre une nouvelle fois l’atrocité du passé.
- la salle aux souvenirs : cette salle était composée d’une allée vitrée contenants des anciennes valises de déportés, des anciens habits, de anciennes vaisselles ou encore des objets médicaux comme des béquilles ou de corset.



- les chambres à gaz : lors de la visite, nous avons pu ressentir une sensation d’oppression et d’angoisse. Durant toutes la visite, nous avions conscience que de nombreuses personnes ont péris aux souffrances endurées.



Certaines de nos émotions sont encore indescriptibles aujourd’hui... Nous pensons qu’il faut réellement visiter le camp pour comprendre et ressentir les frissons que nous avons pu avoir durant cette visite.
Découverte du camp de Birkenau
Un article de Pauline HOUIS et Bertille MONNIER
Jour deux sur les terres polonaises. Entre fatigue du voyage et impatience de découvrir l’un des éléments centraux de ce qui fait l’Histoire de la Shoah, nous restons ébahis face à la réalité du camp d’Auschwitz. Une matinée à Auschwitz, un repas silencieux qui témoigne de la violence du lieu et une après-midi à Birkenau. Une journée qui, nous pouvons le dire, restera à jamais dans nos mémoires.

Tout commence à l’ancienne gare de Birkenau. Nous entrons et découvrons un camp drastiquement différent de celui que nous avions découvert le matin même. Rien ne laissait penser que des hommes, des femmes, et des enfants aient vécu dans les baraques du camp. Nous commençons notre visite par découvrir avec stupeur qu’elles servaient de « logements » pour les déportés ayant été sélectionnés au travail. Certains lits étaient encore là, comme si le temps s’était arrêté. Nous remarquons un espoir d’humanité avec les cheminés qui traversaient ces baraques, quand notre guide nous explique, en fait, que leur emplacement ne permettait en aucun cas de chauffer les prisonniers. Comment l’humanité a-t-elle pu tomber aussi bas ? C’est ce que nous nous demandions tous pendant que les différents groupes allaient et venaient, comme nous, d’une baraque à l’autre. Glacés par le froid et l’humidité de la pluie que nous avions subis le matin même, l’immersion était plus forte. Travail forcé, conditions sanitaires déplorables, violences morales et physiques et froid glacial étaient pour les juifs déportés à Birkenau, un refrain quotidien. Comment ne pas se demander : « Et moi aurais je survécu si j’avais été là 80 ans plus tôt ? « Se demander comment, même, était il possible d’y survivre ? Marcher, s’arrêter puis recommencer, tout en comprenant le rôle du moindre petit espace, bâtiment ou objet du camp était forcément éprouvant. La fatigue physique se confondait avec la fatigue émotionnelle et nous cherchions tous, individuellement, à nous échapper l’espace de quelques instants. Ancienne place de sélection, ancien emplacement de chambre à gaz, la moindre pierre était remplie d’histoire, aussi lugubre soit-elle. Nous finissons notre visite par une dernière baraque, sortons du camp et saluons notre guide. Le programme de la journée était terminé et nous ne savions plus quoi penser. Toutes les émotions s’entremêlaient. La tristesse de tout ce que nous avions vu la journée, la joie d’être en voyage avec des personnes qui nous sont chères. Pour la grande majorité, la solution de se mettre dans sa bulle le temps d’un trajet fut adoptée.
Il est à la fois paradoxal et normal de remercier nos professeurs de nous avoir emmener découvrir cette dure réalité, mais aussi et surtout de nous avoir permis de voir au-delà des livres d’Histoire. Merci.












Rencontre avec Monica Goldwasser (Pierre-Louis)
Le jeudi matin, nous avons eu le privilège d’écouter le témoignage de Monika Goldwasser, fille de parents juifs polonais arrêtés pendant l’occupation nazie de la Pologne. A travers la traduction de notre guide Violetta, elle nous a conté son récit. Encore nourrisson lors de l’invasion de la Pologne en 1939, elle est confiée par ses parents à une famille, qui la confie au bout de quelques jours à un couvent de sœurs catholiques. Elle y est élevée quelques temps, avant d’être confiée à une famille de parents catholiques et de grandir pendant la majeure partie de son enfance et toute son adolescence. Elle se marie, et ignore tout de ses origines, de ses parents biologiques, ses parents adoptifs lui cachant la vérité pour protéger la famille et Monika. Sur son lit de mort, sa mère adoptive décide de lui avouer la vérité, Monika a alors dépassé la cinquantaine. Elle n’en voudra pas à ses parents, qu’ils soient biologiques ou adoptifs, et décidera d’aller de l’avant. Elle consacre alors le reste de son temps libre et de sa retraite à la recherche de sa “vraie famille”. Elle réalise notamment de nombreux voyages en Pologne, en Allemagne, aux Etats-Unis ou encore en Israël, et contacte de nombreuses associations de recherches et de mémoires sur la Shoah. Cependant, son mari l’empêche pendant un certain temps de témoigner, de peur que cela réveille en elle un mal-être, une angoisse. Elle finira néanmoins par décider de dévoiler son histoire au public, pour témoigner de l’horreur et la barbarie du régime nazie, ainsi que sur les conséquences de leurs actes encore perceptibles aujourd’hui, dans les familles et les rescapés meurtris. Monika ne sait à l’heure actuelle toujours pas ce qu’il est advenu de ses parents. Elle a tout de même réussi à continuer une vie “normale” et à fonder une famille : elle est aujourd’hui arrière-grand-mère.
Ce témoignage direct, bien qu’il ne soit pas vraiment un récit de l’occupation nazie et de la Seconde Guerre Mondiale, n’a laissé aucun d’entre nous indifférent, et nous a permis de nous transmettre les échos d’une époque qui s’éloigne de notre génération, et qui n’est peut-être pas si loin de nous lorsqu’on s’intéresse à l’actualité internationale. Racisme, antisémitisme, guerre et génocide n’ont jamais disparu malgré les barbaries et restent encore des crimes délibérément commis, partout à travers le globe. L’impact de tels évènements ne doit pas nous laisser de marbre, et il est de notre devoir de réfléchir à nos actes, de se construire une opinion, pour que ne se reproduise plus de tels atrocités. Cet émouvant témoignage a été élevant pour nos consciences et nous remercions vivement Monika de continuer à témoigner au nom de l’humanité et de la vérité.

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